L'éclipse de l'identité survint à peine ton astre entrevu. Une force d'extinction moucha la veilleuse et mit la clef sous la porte de ma permanence. Dès lors, le temps s'écoula en dilettante. L'âme ajournée figeait dans le blanc de l'absence. Le vide taisait par énigme. La réanimation s'effectua par le biais d'une érection olfactive. L'atmosphère sanitaire s'offusquait d'un parfum de culotte humide et fourmillait de thèses sérieusement étayées à l'organe. Toutes menaient à cette troublante certitude : Je étais non autre et tralala bientôt. Le soupçon gracile d'une intime continuité bandait sous la couette. Pour renflouer les bribes, il fallait se rendre au cadastre de la mémoire. Les nerfs n'étaient autorisés qu'à condition de jouir d'une police estampillée par un professeur de sémiologie rendu à l'aquarelle.
A
Alligator
09/12/2007 20:26
La pluie écrête le ressac. Les nuages ombrageux se disputent des plages de neige rose scintillante. La patrouille de police aboie après un clebs efflanqué, sans niche fixe. Permis de séjour. Carte d'identité. L'animal tend l'oreille en toute bonne foi. Elle n'est pas tatouée. Il montre patte blanche, (une carte de supporter de l'OM) mais sa robe de couleur trahit son pédigree. Sait-il au moins parler franc ? Couci couça. C'est de la mauvaise volonté : l'amicale de pétanque propose du soutien scolaire. Il n'a pas fait ses devoirs. On lui lit ses droits. Le gyrophare s'emballe. Le vent s'indiffère. Il siffle rock'n'roll docks. Tandis qu'un sémaphore dénombre les arrondissements de la brume, le quai explose en fracas de lumière poudrée.
A
Alligator
07/12/2007 18:33
"pendrait"
A
Alligator
07/12/2007 15:23
Quelques illuminés millénaristes <br />
Et autres ravagés de l'apocalypse <br />
Prétendent que rien de tout cela <br />
Ne nous penderait au nez<br />
Si<br />
Seulement<br />
Le serpent avait respecté les conventions de jeune Eve<br />
Et qu'au lieu de jouer à croque monsieur<br />
L'intéressée s'était contenté<br />
De cuisiner une tarte tatin
A
Alligator
10/11/2007 14:27
Les infirmières réclament des lits médicalisés mieux adaptés aux soins des patients en long séjour. Elles ont baptisé leur grève : escarres go ! (home).
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